Διακοπές στην Ελλάδα για τον Νίκο Αλιάγα και την σύζυγο του Τίνα Γρηγορίου.
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Το ζευγάρι μαζί με τα παιδιά τους επισκέφτηκαν την Ελλάδα και γενέτειρα του Νίκου για τις καλοκαιρινές τους διακοπές.Οι δυο τους περνάνε στιγμές χαλάρωσης και ηρεμίας μιας και μέχρι στιγμής έχουν αποδεσμευτεί από τις υποχρεώσεις τους στην Γαλλία.
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Ο παρουσιαστής ανέβασε στο προσωπικό του Instagram στιγμιότυπα από τις διακοπές τους.
#messologi #Fanis héros de mon enfance. A quelques mètres de la maison de mes grands parents, on partage nos joies et nos peines avec la famille Vlahogianni depuis plusieurs générations. Fanis est l’oncle de mon meilleur ami @pitkostas je suis allé lui rendre une petite visite alors que le soleil se couchait. À 70 ans Fanis n’a pas vraiment changé, toujours une voix grave et éraillée, l’oeil un rien inquisiteur et profondément doux. Je me souviens de lui lorsqu’il rentrait de la pêche sur son vélo, de longs cheveux hirsutes, la barbe remplie de cristaux de sel, la peau tannée par les morsures du soleil. On aurait dit qu’il sortait de la gueule d’une baleine, qu’il revenait de la guerre, des anguilles autour du cou, des pieuvres encastrées sous la plante des pieds, des écailles dans le blanc de l’oeil. Fanis me faisait peur mais c’était un gentil, il avait la simplicité de l’homme usé par le travail. L’adulte courageux qui ne se plaind pas et qui trouve le temps de jouer au ballon avec les gamins du voisinage lorsque les chauves-souris carressent nos têtes. Je ressens cette même pureté au moment où je le photographie près de son olivier. L’homme qui réussit sa vie est celui qui ne garde que l’essentiel : l’amour des siens, l’amour des autres. Ce qui reste n’est pas quantifiable, ce qui reste se dit dans un regard #instanikos #instanikos
Η δημοσίευση κοινοποιήθηκε από το χρήστη nikos aliagas (@nikosaliagas) στις Ιούλ 29, 2017, 10:16μμ PDT
#instaGreece #instaNikos J’observe le pêcheur qui fixe la ligne d’horizon à l’heure où le soleil tape sur les mortels de toute sa splendeur. Je le regarde derrière ses filets, tel un totem de l’antiquité qui brave la lumière. Et je pense à ce poète et philosophe présocratique dont la pensée a survécu aux siècles par bribes, des fragments de mots et d’images qui résistent à la disparition de l’esprit. Empédocle (5è s Ve siècle av. J.-C.) fragment du poème Sur la nature de l’univers. “De même que, quand on songe à sortir on se munit d’une lampe, Eclair du feu ardent durant une nuit d’hiver, Après avoir allumé une lanterne qui repousse les vents divers, Et dissipe les souffles des vents changeants, La lumière, se projetant en dehors, s’étend d’autant plus loin, Elle brille sur le seuil, en rayons éblouissants ; De même le feu antique enfermé dans les membranes, Par ce voile fin dresse une embuscade à la pupille ronde. Mais ces voiles cachent l’épaisseur de l’eau qui coule autour, Et le feu qui sort de l’œil, s’étend d’autant plus loin.”
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Πηγή: youweekly.gr
